Le jeudi 8 février, le Président de la République recevait pour la deuxième fois une délégation composée des responsables des cultes de France, médecins et penseurs pour discuter du sujet de la fin de vie. Le président de la FPF, le pasteur Christian Krieger, été invité en tant que représentant du protestantisme.
Les débats ont été, cette fois encore, très disputés bien que tous aient été d’accord sur l’importance primordiale de l’amélioration des soins palliatifs en France. Christian Krieger a rappelé la position ferme de la Fédération protestante : le dialogue d’une possible évolution législative sur la « fin de vie » ne pourra avoir lieu qu’après la mise en place de unité de soins palliatifs couvrant l’ensemble du territoire et après l’étude de l’application de la loi Claeys-Leonetti.
En guise de conclusion de ces discussions sur la fin de vie, Emmanuel Macron a évoqué deux points : créer un possible là où la médecine n’offre pas de réponse et créer une continuité entre médecine et soins palliatifs, pour opérer un changement des pratiques médicales et replacer les soins humains au cœur du projet médical.
Enfin il a annoncé qu’il consulterait à nouveau prochainement la trentaine d’invités présents avec un projet de texte traduisant ces perspectives.
